• Los Calmantes - "Nous produisons nos disques de façon indépendante"

    Le logo de Los Calmantes

     

    Originaire de la ville de Hurlingham, dans la province de Buenos Aires (Argentine), Los Calmantes est un groupe de rock alternatif, né en novembre 2008. Il compte déjà à son actif, deux albums studio : "Surfing Paraguay"  et "La hilera de los pies cansados" (2013), aux sonorités Rock, Ska, Reggae et Cumbia.
     
    Quand et comment est né le groupe “Los Calmantes” ?

    Le groupe Los Calmantes est né en 2008, de l'union de son leader Max Moretto et d'une poignée de chansons qui s'est transformée avec le temps en disques, vidéos et un tas de concerts, un peu partout.

    Peux-tu nous présenter les membres actuels du groupe ?

    Machu Eguiazabal, à la batterie, Big Torollo, à la guitare, Mariano Tamasi, à la guitare, Gonzalo Casas, aux claviers, Pepe Somoza, au trombone, Jorge Portu, à la trompette, Max Moretto, au chant voix et à la basse.

    D'ou vient au juste le nom de votre formation ?

    Au début, nous avions choisi “Cenando Calmantes” mais c'était trop long pour un nom de groupe. Donc, nous avons décidé de garder seulement “Los Calmantes” ;-) Non la vérité, nous l'avons volé à un ami (rire).

    Quelles sont vos influences musicales ?

    Nos influences musicales sont nombreuses et variées. Elles vont de Sumo, Las Pelotas, Peter Tosh, en passant par Johnny Cash, The Ramones, jusqu'à Bob Marley, les Bad Brains, Neil Young, Bad Religion, The Beatles.

     

    Une photographie de Los Calmantes


     
    Peux-tu nous expliquer votre façon de bosser ? Qui écrit les paroles des chansons ? Qui compose ?

    Généralement, je me charge d'écrire les paroles mais il y en a toujours un qui se joint à  moi pour commettre le dit péché (rire). Les chansons, quant à elles, naissent d'un accord, d'une mélodie, et les paroles d'expériences de vie, d'amour et de désamour, de la douleur et du plaisir, de la lumière et de l'obscurité.

    Peux-tu nous parler un peu de vos premiers disques ?

    En 2009, nous avons enregistré une démo de neuf titres intitulée “Flores en mi ciudad” qui n'est jamais sorti dans les bacs mais qui contient plusieurs chansons que nous avons intégrées dans le disque “Surfing Paraguay”. Ce dernier, a été enregistré dans le légendaire studio Del Cielito Records à Buenos Aires et a été produit par Alejandro Taranto.

    Vous comptez de nombreuses collaborations à votre actif, Tomás Taranto, Alejandro Taranto, Carmen Barbieri,
      Mathias Alé, etc., comment les avez-vous rencontrés ?

    Tu sais, les bonnes ondes et les bonnes énergies mènent à tout. Regarde, avec Leo de Che Sudaka, le courant est bien passé. Et, du coup, nous faisons partie de la compilation : La Rockola “Insert Coins Volume 1”.

    Vous enregistrez actuellement votre 3e album studio, peux-tu nous en parler ?

    Nous enregistrons actuellement “Menos es mas” sous notre propre label. Ce sera un disque atypique de  dix titres environ avec une pochette surprise ;-) qui comptera plusieurs styles musicaux, histoire de te faire danser, pogoter et sauter jusqu'à en devenir fou (rire).

     

    La couverture de l'album Surfing Paraguay



    Peut-on aujourd'hui vivre de la musique en Argentine ?

    C'est un sujet très compliqué, étant donné la conjoncture actuelle et la décadence des maisons de disques. En Argentine, une seule compagnie a le monopole du marché. Elle n'en fait qu'à sa guise avec les artistes. Dans ce contexte, c'est très difficile pour les artistes émergents de se faire connaître sur le territoire. C'est la raison pour laquelle les groupes tournent essentiellement autour de chez eux. Là, où ils sont connus. Et seuls, quelques-uns s'en sortent.

    Penses-tu qu'avoir son propre label facilite la tâche ou pas ?

    Nous produisons nos disques de manière indépendante. Mais nous n'avons pas, pour autant, plus de promotion. Et, on a pas, non plus, davantage de soutien de la part des autres labels. Donc, ça ne nous facilite pas les choses. C'est ce qui explique que le chemin est si long. Par contre, tu profites de chaque petit moment et cela te rend heureux !

    Peux-tu nous donner ta définition de la musique indépendante ?

    La musique indépendante, c'est celle qui longe le bord du chemin, celle qui n'entre pas dans la programmation des radios commerciales, celle qui ne passe pas à la télévision. Mais, celle qui te marque et que tu aimes écouter.

    Hormis le prochain disque, quel est l'actualité du groupe ?

    Nous préparons actuellement une série de concerts en Argentine et nous avons également très envie d'organiser une tournée en Europe :D

    Si tu devais transmettre un message aux lecteurs du Temps Désarticulé, quel serait-il ?

    Un “calmante” (calmant) tous les huit heures, consulter son médecin en cas de doute ! (rire).


    Entretien réalisé par Didou LM.


    Pour aller plus loin :

    La page Bandcamp de Los Calmantes :
    https://loscalmantes.bandcamp.com/

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  • Commentaires

    1
    the sky is the limit
    Mardi 6 Mai 2014 à 23:14
    très bel entretient par l'amie Didou LM
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